Excursion en Zélande - 18 janvier 2004Peu après la parution de l'annonce relative au voyage en Zélande dans l'Echo du Marais, les organisateurs se rendent compte que les réservations sont nombreuses. Très rapidement les 50 places du car sont réservées. Or, les demandes de participation affluent toujours ! Il n'est pas possible de refuser systématiquement toutes les personnes alors que le délai d'inscription est loin d'être écoulé. La CEBE décide donc de prendre contact avec l'autocariste afin de trouver une autre solution. Un car de 70 places reste disponible. A peine retenu, il se complète rapidement. Certains retardataires n'ont d'ailleurs plus de places. Le dimanche 18 janvier, en pleine nuit, c'est-à-dire vers 7 h30, un car de naturalistes quitte la place Saint Vincent d'Evere pour se rendre aux Pays-Bas. Afin d'apporter certaines précisions quant à la destination proposée, la CEBE fournit des explications relatives à l'histoire du pays, à sa géomorphologie et à la conquête sur la mer. Les organisateurs distribuent aussi des feuillets d'information. Le jour se lève, le ciel est bien dégagé et le soleil nous accueille. Le premier arrêt s'effectue au Veerse Meer où de nombreux limicoles sont présents. Par contre nous ne trouvons pas le limnodrome à long bec, originaire d'Amérique, pourtant présent depuis plusieurs jours. La traversée de l'Escaut oriental s'effectue en empruntant une digue de 8,5 km. Cet ouvrage d'art gigantesque, terminé en 1978, nous impressionne. Puis, c'est l'arrêt à Koude Kerk. Surprise, il ne fait pas froid, le vent est très faible et le soleil nous empêche d'observer les éventuels phoques dans l'Escaut. La CEBE y offre l'apéritif avant de partir vers le Brouwersdam où le repas de midi se prend dans l'établissement habituel. La moitié d'entre nous opte pour une place à la terrasse ensoleillée : un rêve en Zélande le 18 janvier. Les observations de l'après-midi sont extraordinaires. Si les phoques se prélassent malheureusement bien loin sur un banc de sable, par contre les eiders, les plongeons catmarins, les hareldes boréales s'observent facilement. Deux d'entre nous aperçoivent même une macreuse à front blanc (à lunette) dans un groupe de macreuses noires. Après un dernier arrêt à Stellendam pour observer les oies, nous devons bien constater que la luminosité baisse considérablement et qu'il est temps de rentrer à Bruxelles. Tout au long de la journée 61 espèces différentes ont pu être observées. Le périple se termine dans la bonne humeur et chacun s'en retourne satisfait de la journée. Un grand merci à nos guides Mario et Michel de la commission ornithologique de Watermael-Boitsfort.
MétéoEnsoleillé - peu nuageux - vent faible ; direction ouest - mer calme - t° comprise entre 1 et 6°C.
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Veerse Meer
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A notre connaissance, certaines observations n'ont probablement été réalisées que par un nombre limité d'observateurs. Dans ce cas, leurs initiales sont reprises dans la colonne "observateurs" (MN : Mario Ninanne ; MM : Michel Moreels ; G : Gérald Buckinx; DVC : Diane Van Cleynenbreugel ; JPC : Jean-Philippe Coppée).
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