Projets de la CEBEDe par sa présence, son action et ses analyses depuis plusieurs décennies au Moraske-Walckiers, la CEBE a émit toute une série de propositions en faveur de l'environnement et de la proctection du milieu :
Un parc régional de 20 à 30 hectares
La création d'un espace vert à thèmes
La remise en air libre de 30 mètres du Kerkebeek
La protection d'une zone de potagers près de la rue de la Perche
L'aménagement d'un point de vue sur la vallée de la Senne
Un statut de réserve naturelle pour le Moeraske-Walckiers
La Promenade verte
La Région l'a reprise à son compte pour l'imposer à la SNCB (Société Nationale des Chemins de fer Belges) comme charges lors de sa demande de permis d'urbanisme pour la réalisation du tracé du TGV vers les Pays-Bas et l'Allemagne en 1997. La CEBE demande que les aménagements tiennent compte d'une bonne intégration au site. Elle a dressé une liste détaillée des éléments qui favorisent cette intégration et mettent en valeur les éléments intéressant du parcours. Le tracé, bien avancé sur Haren, est en suspens sur Evere et Schaerbeek.
Principes de base :
Un cheminement spécifique pour les cyclistes est également proposé.
Le tracé piétonnier
Le tracé cycliste
Parc régional de 20 à 30 hectares
En effet, dans le dossier du tracé Nord du TGV il est prévu de recentrer les voies au milieu de la gare pour dégager des surfaces afin de développer une gare TGV et d’urbaniser autour de celle-ci. Heureusement, la Région a décidé de ne pas accepter ce projet. Dans cette zone aujourd'hui très sous-utilisée, la CEBE demande que la partie bordant le Moeraske soit aménagée en espace vert régional digne de ce nom.
Il est évident que l'urbanisation de la dernière grande zone " vierge " de la Région doit prendre en compte la demande en espace vert de la population et le maintien naturel de la flore et la faune. Ce parc, basé sur le principe de la multifonctionnalité des zones d'espaces verts, pourrait comprendre des zones très aménagées et des zones plus sauvages, reconstituant ainsi une trame importante de maillage vert. On a là également l'opportunité extraordinaire de remettre un tronçon de la Senne à l'air libre une fois que les stations d'épuration seront en fonction. Il augmenterait de 200% la superficie d'espace vert dans cette partie de Bruxelles, créant une zone verte un peu équivalente à ce qui existe à Jette ou à Anderlecht. De plus, ceci constituerait la première réalisation d'un véritable " nouvel espace vert " tel que prévu et vanté par les plans d'urbanisme (PRAS et PRD). Ce nouvel espace vert devrait prévoir la prolongation de la promenade verte «en étoile» dans plusieurs directions vers la gare de Schaerbeek, vers le nord et vers le canal.
Création d'un espace vert à thèmesGrâce à l'intervention répétée de la CEBE, un terrain de 1,4 ha. à l'Est de la rue Carli a changé de statut urbanistique : il est passé de zone industrielle à espace vert dans le dernier plan d'urbanisme (PRAS). Nous espérons aussi que le reste de cette zone ( 6 000 m² ) acquière prochainement ce statut.
Nous proposons d'y créer un parc ( 9 000 m² ) reprenant plusieurs thèmes en extension du parc du Bon Pasteur et en lien avec la réserve naturelle du Moeraske.
Protection des sources du KerkebeekEn aval des sources actuelles du Kerkebeek, le ruisseau traverse un talus. ce talus est la propriété de la société des chemins de fer belges et il est affecté au plan d'urbanisme (PRAS) en zone de chemin de fer. De ce fait, cette zone n'est pas classée, mais elle renferme une série de sources qui se jetaient à l'origine dans le Kerkebeek. Un défaut d'entretien a comblé le lit du ruisseau sur plusieurs centaines de mètres. Un aménagement léger permettrait de " récupérer " cette eau de source pour augmenter le débit du Kerkebeek.
Il faudrait aussi en toute logique mettre cette zone en espace vert en extension de la réserve naturelle. Cette intervention permettrait d'allonger le cours d'eau, de favoriser la faune et la flore aquatique et de récupérer une eau naturelle de bonne qualité qui actuellement se déverse directement dans les égoûts.
Remise à l'air libre de 300 mètres du ruisseau Kerkebeek
Protection d'une zone de potagers près de la rue de la PercheLa culture maraîchère fait partie du paysage du Nord-Est de Bruxelles depuis des siècles. Nous vivons pour le moment la disparition rapide des dernières parcelles. Leur protection est à la fois la sauvegarde
Le plan d'urbanisme de la rue de la Perche permet de préserver une zone de 1.500 m² de potager primitivement destinée à être lotie. Cette zone agrémentera aussi le tracé de la promenade verte qui passe par là. Elle fera également fonction d'espace tampon entre la nouvelle zone bâtie projetée et la réserve naturelle du Moeraske.
Réaménagement du Parc du Bon Pasteur
Ce parc possède pourtant des atouts qui, bien valorisés, permettrait d'en décupler l'attractivité :
Le quartier de l'église Saint-Vincent était le cœur historique de la Commune d'Evere. Quelques handicaps sont aussi à réduire :
Aménagement d'un point de vue sur la vallée de la SenneL'aménagement d'un point de vue panoramique sur la vallée de la Senne est possible au sommet du talus surplombant le marais du Moeraske. Cet élément valorisera le paysage qui s'offre au promeneur à cet endroit. Le relief de la vallée permet la perception du site de la vallée dans laquelle s'est développée la ville de Bruxelles. Le plaisir rare en ville de pouvoir poser sont regard au loin est une aubaine à ne pas sous-estimer. La vue s'étend du Domaine Royal jusqu'au-delà du ring au nord en passant par le versant opposé de Neder-over-Heembeek.
Cet aménagement doit être léger et se fondre le plus naturellement possible dans le paysage qu'il veut valoriser. La CEBE désire également préserver les autres ouvertures panoramiques sur la vallée de la Senne. Il y en a plusieurs et notamment :
Statut de réserve naturelleAvant-propos Après les attaques du début des années nonante contre les espaces verts de cette partie de Bruxelles, la CEBE a reçu l'appui de plusieurs autorités publiques ce qui a permis de voir des espaces verts gagner des statuts de protection appréciables : site classé, zones vertes dans les plans d'urbanismes (PRD, PRAS), réserve naturelle agréée. Ces dernières années, ce mouvement se poursuit plus timidement, quelques avancées sont enregistrées, mais l'effort à produire pour gagner une protection est de plus en plus important. Nous voulons relancer le processus, voir les autorités assumer leurs promesses et ouvrir des perspectives nouvelles. Le MoeraskeIl faut donner à l'ensemble du Moeraske le statut de réserve naturelle car ce site est biologiquement le plus riche de toute la Région bruxelloise. L'ensemble est déjà protégé par son "classement" dans le patrimoine de la Région bruxelloise pour ses qualités biologiques. Il est également repris entièrement en "zone verte de haute valeur biologique" dans le dernier plan d'urbanisme (PRAS).
Toutefois, malgré son engagement écrit, la Région, n'a pas profité de son entrée en possession d'une partie du Moeraske pour lui donner le statut de réserve naturelle. La CEBE ne comprend pas pourquoi. Ce statut est la suite logique des autres protections accordées (patrimoine et urbanisme) et est plus spécifiquement adapté aux sites naturels. C'est une protection plus solide et dont les buts sont spécifiques à la protection active de la nature. Comme une nouvelle menace, cette réticence augure mal de l'avenir du Moeraske. Il faut la dissiper. La CEBE plaide également pour que la partie du Moeraske qui appartient à la société des chemins de fer soient transférées à la Région bruxelloise. Il s'agit principalement du marais, du ruisseau et de leurs abords.
Transferts de propriétés
NB : Toutes ces propriétés sont gérées depuis 15 ans par la CEBE.
|