Rencontrez Meang du Cambodge !

Dimanche 26 mai 2013

  • Vous ne connaissez pas Meang ? C'est vrai que vous le connaissez sans doute sous le nom de Freddy !

    Freddy, un de nos animateurs du fournil de l'Hof ter Musschen, a été suivi par une équipe de Télé-Bruxelles dans le cadre de l'émission "Un peu de tous", diffusée ce dimanche 26 mai.

    Freddy a une longue histoire...

    D'entrée de jeu, Freddy, alias Meang, nous laisse le choix : l'appeler Meang, le prénom que ses parents lui ont donné ou Frédéric, son prénom de naturalisation. Notre choix est vite fait : ce sera Meang !

    Meang est donc khmer, puisque c'est ainsi qu'est appelée l'ethnie majoritaire du Cambodge.

    Il a vécu l'une des périodes les plus épouvantables de l'histoire de son pays et du monde : le génocide des khmers rouges qui voulaient faire "mieux" que lors de la révolution culturelle chinoise.

    Lui s'en est sorti. Sa famille, non ! Et si cicatrisation il y a eu, elle est superficielle. Mais Meang continue d'avancer tel un équilibriste. Surtout ne pas tomber.

    Après des années passées au sein de la Commission européenne, il consacre aujourd'hui du temps a une passion nouvelle : celle de faire du pain.

    Au sein de l'association CEBE qui a réhabilité un four traditionnel du site de l'Hof ter Musschen, il met la main à la pâte et enfourne des pains d'épeautre. Même si le pain n'est pas vraiment un élément de base de la cuisine cambodgienne, Meang et son ami David souhaiteraient s'envoler au pays khmer avec le projet de partager cet élément de notre patrimoine. Si les Cambodgiens n'ont pas de pain, ils savent néanmoins faire la cuisine.

    Meang nous emmènera au "Phnom Penh" où Kos nous fera découvrir l'hallucinant secret de ses marmites :
    le prahok ou poisson fermenté qu'il dilue dans certains plats à la demande expresse de ses clients. La cuisine du sud-est asiatique est l'une des meilleures du monde et la cuisine cambodgienne est la mère de toutes. Allez leur rendre visite, vous ne le regretterez pas !

    Dire que Meang a l'oreille musicale est un euphémisme. A l'écoute d'une simple mélodie, il est capable de la transcrire immédiatement en notes et de les fredonner : do si la mi ré mi ré mi ré do... Nous l'écouterons également rendre hommage à Sinn Sisamouth, la voix d'or cambodgienne et chanter une de ses propres compositions rendant hommage au passé douloureux de son pays.

    Malgré le fait que la vie ne l'a pas épargné, Meang reste un épicurien qui vit dans le présent sans oublier son histoire. Un pied dans ce qu'a été sa vie et un autre sur la route qu'il lui reste à parcourir. En sa compagnie, nous passerons le nouvel an cambodgien qui se déroule chaque année aux alentours du mois d'avril.

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