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Un individu a été observé une quinzaine de jour en janvier 1999. Nous avons, à l'époque, tout de suite installé un nichoir spécifique pour l'espèce, mais l'animal a disparu des lieux peu de temps après. En 2005, nous avons trouvé sur le site des pelotes de réjection qui ont confirmé son installation provisoire au HTM. La grande prairie à chevaux, avec ses saules têtards, pourraît constituer un habitat de qualité pour cette espèce seulement présente en Région bruxelloise au Vogelenzang (Anderlecht), MM.
Biotopes
Observations
04/2005, Hof ter Musschen, CEBE Mailing List: 'Les pelotes de réjection parlent. En avril 2005, nous avions trouvé une cinquantaine de pelotes de réjection près du fournil de l'HTM. Sur base de la littérature existante,
et après avoir disséqué
quelques pelotes, nous avions cru pouvoir attribuer celles-ci à la Chouette hulotte (Strix aluco), le Chat-huant des films d'horreur. Le doute persistant dans l'esprit de certains, nous venons de contacter à ce propos André Deflandre, qui, comme il le dit lui-même, 'a plus de trente mille pelotes derrière lui'! Le verdict du spécialiste : l'importante quantité de terre trouvée dans les 5 pelotes qui lui ont été présentées, l'amène à opter plus que vraissemblablement pour la Chouette chevèche (Athene noctua), grande consommatrice de lombrics (ceux-ci sont complètement digérés par les rapaces qui s'en nourrissent et ne laissent pas de trace dans la pelote... sauf la terre que les vers ingurgitent en permanence pour se nourrir).' Sur base de cette analyse, on peut dès lors déduire qu'une Chevêche a plus que probablement stationné un mois à l'HTM au sortir de l'hiver dernier (hiver 2004-2005). Il y a 5 ou 6 ans, un exemplaire de la même espèce avait déjà été observé à
plusieurs reprises sur le site à
la même période.
L'analyse des pelotes n'a par contre pas permis d'en savoir plus sur les espèces de micro-mammifères présents à l'HTM (pour les micro-mammifères, l'analyse des pelotes est généralement LE meilleur révélateur de leur présence et LE meilleur moyen pour les identifier). En effet, 2 pelotes ne contenaient que de la terre et les 3 autres, dans lesquelle la terre dominaient, n'ont révélés qu'un ongle et deux fragments de mâchoires de campagnols en trop mauvais état que pour pouvoir aller plus en avant dans leur identification. Un grand merci, en tous cas, à André Deflandre qui en nous accueillant, nous a fait partager son savoir et sa passion'.
01/1999, Hof ter Musschen, MD.