Compte-rendu de la visite mensuelle à l'Hof ter Musschen

Dimanche 02 juillet 2017


  • 15 personnes étaient présentes. Le temps était maussade et nous avons essuyé quelques petites pluies. Mais là où l'on s'est le plus mouillé, c'est lors de la traversée d'une roselière permettant d'atteindre la zone des sources. Heureusement, tout le monde avait bien compris l'intérêt de porter des bottes, suite à l'annonce du sujet "plantes d'une prairie humide" et aux trombes d'eau des dernières 48 heures.
    A ce propos, il faut noter que ces hallebardes faisaient suite à un long printemps sec. Les roseaux emmagasinaient de la chaleur sans vraiment bouger...et puis le faiseur de pluie est arrivé, et, conséquence, les roseaux se sont mis à pousser, ce qui a rendu difficile de repérer les fleurs typiques, à l'ombre de ceux-là.

    Quelques plantes :

    Les Rumex
    On en a analysé deux: Rumex crispus et R. conglomeratus. Le premier a une inflorescence assez dense, une grande callosité et deux petites sur les valves fructifères (vocabulaire expliqué sur place), alors que les verticilles de fleurs, et donc de valves fructifères sont distants les uns des autres, avec trois belles callosités chez le deuxième.

    Les Gaillets
    Après avoir vu le Galium aparine (une des plantes surnommées "plekmadame"), nous avons repéré Galium palustre, sans mucron au bout des feuilles. Dommage que nous n'avons pas eu l'occasion de tomber sur G. uliginosum, typique aussi de ce milieu humide, mais avec mucron.

    Les Cirses
    Cirsium oleraceum,le seul Cirsium à fleurs jaune paille est bien représenté, et Cirsium palustre, aux capitules "accrocheurs", mais à feuilles non piquantes, également. Dans une prairie, plus sèche, on a eu l'occasion de rencontrer Cirsium arvense, aux senteurs miellées.

    De grandes graminiformes
    Outre Phragmites australis, on a fait connaissance avec Sparganium erectum et Typha latifolium (appelé Roseau par certains, mais d'une tout autre famille). Ces plantes sont envahissantes sur nos sites.

    Les Lotiers
    Lotus corniculatus et L pedunculatus sont parfois difficiles à distinguer. En tout cas, le critère "tige fistuleuse" est un peu court. Le nombre de fleurs par inflorescence, ainsi que la coloration rougeâtre de certains pétales chez L. c. sont plus probants.

    Diverses autres espèces
    Myosotis scorpioides, Lysimachia nummularia, Stellaria graminea, Epilobium hirsutum, Holcus lanatus, Agrostis capillaris...j'en oublie...

    Jean Randoux


  • Copyright © Cebe

Début