Visites au Walckiers

Lundi 30 septembre 2019

  • 4 CLASSES DE L’ECOLE SINGELIJN DANS LE « PARC WALKIERS »

    Remarque introductive

    C’est dans le cadre d’une activité transversale, càd mettant en relation les cours d’histoire, géographie et sciences, que la visite des lieux devait se faire. Il y avait beaucoup à observer. Selon les classes, qui sont venus 4 jours différents (ven20, lun23, mar24, lun 30/9/2019), je n’ai pas insisté sur les mêmes sujets devant chacune d’elles. Dans ce texte, je vais essayer de passer en revue l’ensemble des thèmes abordés au cours des 4 sorties.

    Histoire

    Au XVIIè siècle, apparaissent de grands domaines de villégiatures « au large » de Bruxelles, à l’initiative de familles aisées. C’est le cas du « Château d’Helmet » (devenu parc Walkiers) et du domaine de Monplaisir (devenu quartier Huart-Hamoir). Après une succession de propriétaires (dont la famille Walkiers), le domaine est acheté par la Congrégation des Sœurs de la Sainte-Famille d’Helmet, en 1891. C’est la naissance de la « paroisse d’Helmet ». Autrement dit, un nouveau quartier s’urbanise.. L’école qui est créée s’adresse aux jeunes filles de bonne famille. En attendant le début des messes à la grande église d’Helmet, une chapelle est construite sur le site Walkiers.

    Dans la foulée de l’EXPO 58, mettant sur le piédestal les progrès de la technologie, le « tout-à-l’automobile » entraîne, en 1964, le projet de faire pénétrer l’autoroute d’Anvers au cœur de Bruxelles, en traversant le site Walkiers. Ce projet avorta, mais, entretemps, la Congrégation avait été expropriée d’une partie de « ses terres ». La zone redevenant « sauvage », la CEBE (Commission pour l’Environnement de Bruxelles et Environs) finit par , conjointement avec l’IBGE, obtenir la charge de gérer le site. Aussi bien sur le plan de la nature en tant que telle, mais aussi de son patrimoine humain. Par exemple des souvenirs de la mode des grottes en pierre de sable, de l’égyptomanie faisant s’élever un obélisque en béton…

    Plan et carte topographique

    J’ai invité les élèves à découvrir la carte topographique. Et d’abord, montrer une grande différence avec le plan qui présente les noms de rue, alors que l’autre en est dépourvue. Celle-ci, par ailleurs, est pourvue d’une légende de signes et de couleurs. L’activité proposée visait à suivre des explications données par moi-même sur base du plan. Ensuite de leur demander de retrouver les mêmes éléments sur la carte. Exemples, la frontière entre Evere et Schaerbeek, le site Walkiers, les activités de transport en fond de vallée, la répartition des prairies et des bois, les bâtiments scolaires et religieux…

    Sol et sous-sol

    Le sous-sol bruxellois est principalement fait de sable. Les allées et venues de la mer sur le territoire en sont la raison, mais il n’y avait pas que du sable dans ces mers. Des êtres vivants, aux squelettes et /ou coquilles contenant du calcium, créèrent finalement de la pierre de sable riche en calcium, élément significatif dans la fertilité du sol. D’où le succès des potagers aux abords du site. En pratique, j’ai montré l’expérience de l’acide

    versé sur une pierre ardennaise (pas de réaction d’effervescence), sur une pierre bleue de Soignies (effervescence car présence de calcium), enfin sur la pierre de sable ‘effervescence).

    Le sol étant le produit de la décomposition du sous-sol, la terre est fertile.

    « Les papillons jouent dans les orties »…

    …disait un élève. Il était intéressant de prendre la balle au bond. L’ortie est une plante présentant plein de vertus, notamment d’accueillir les pontes de plusieurs espèces de papillons, du fait que leurs chenilles s’en nourrissent.

    Des tas de bois

    On n’en manque pas, depuis qu’il a fallu abattre et essoucher en masse pour créer le nouveau sentier encore tout frais (septembre 2019 !). Du bois sain, du bois malade … et du bois pourri. Dans celui-ci, les champignons (comme par exemple un Phellinus » en croûte, dont je n’ai pas cité le nom car il était exclu de développer le sujet en raison d’une météo défavorable cette année) s’attaquent souvent à l’un des deux grands composants du bois – la cellulose et la lignine – ce qui se lit à la teinte du pourrissement.

    De nombreux insectes pondent là-dedans et les larves peuvent s’en nourrir pendant des années chez certaines espèces. Alors, le pic peut arriver, flairant la bonne occasion de s’empiffrer.

    Des plantes comestibles qui sentent l’ail

    L’alliaire est une plante qui porte des feuilles qui sentent l’ail et de jeunes feuilles ne manquent pas pour le remarquer

    Un petit coup de pelle « magique » (certains sont toujours bouche bée lorsque je sors quelque chose de la terre, comme si c’était du hasard !) a permis de sortir de nombreux bulbes de l’ail des ours.

    Opération Chlorophylle

    Des nichoirs à mésanges peuvent bien entendu accueillir des mésanges, mais également servir de refuge ou même de nid à un petit animal de la famille des loirs, à savoir le lérot.

    La CEBE suit l’évolution de sa populatio


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