Walckiers

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Le Walckiers à Schaerbeek gravement menacé !

Chronologie


 



 

2015 - Je suis Bretagne vivante !

Je suis Charlie

Ce 7 janvier 2015, un terrible attentat à Paris décapite la rédaction d’un journal satirique bien connu. La liberté d’expression est foulée aux pieds, assassinée ! La mobilisation est générale dans une grande partie du monde. Les gens sortent spontanément de chez eux, manifestant simplement et calmement. Des crayons sont brandis un peu partout et un slogan émerge « Je suis Charlie ». Tous, nous avons été sensibles à ce déferlement de violence et aux réactions qui ont suivi. Tous, à la CEBE ou ailleurs, nous nous sommes sentis « être Charlie ».

Pourtant, à la CEBE, nous sommes aussi Bretagne Vivante !

Bretagne Vivante

Fondée en 1959, la Société pour l'Etude et la Protection de la Nature en Bretagne (SEPNB), devenue en 1998 Bretagne Vivante-SEPNB (www.bretagne-vivante.org), a créé des réserves ornithologiques sur le littoral breton et s’est, au fil des ans, préoccupée des problèmes de défense de l'environnement sur l'ensemble des cinq départements de la Bretagne historique. Cette association est une référence dans le paysage environnemental français. Jugez plutôt : près de 3000 adhérents, de nombreux militants, une quarantaine de salariés et un réseau de plus de 100 espaces naturels protégés répartis sur la Bretagne.

Rien de comparable avec la petite CEBE : pas de personnel salarié, uniquement des bénévoles gérant et animant deux sites bruxellois (l’Hof ter Musschen et le Moeraske-Walckiers) et suivi par quelques centaines d’adhérents. Et pourtant, nous sommes Bretagne Vivante !

En effet, cette association française risque de se faire évincer de la gestion de la ‘Réserve Naturelle Nationale d'Iroise’ qu’elle a créé il y a 50 ans. Elle en assume pourtant la gestion depuis 1976. Son action a été couronnée de  succès puisque le statut de réserve naturelle sera octroyé au site en 1992. En 2012, Bretagne Vivante a proposé deux ans d'expérimentation de cogestion de la réserve avec le Parc naturel marin d’Iroise. Le Parc naturel marin d’Iroise fait partie de l’Agence des aires marines protégées. Il s’agit d’un établissement public sous la tutelle du Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie.

En ce début 2015, la Préfecture du Finistère a signifié son souhait de ne pas prolonger cette convention de cogestion et de voir sa gestion confiée aux seuls pouvoirs publics.

La CEBE

Le parcours et les actions menées par la CEBE sont, toute proportion gardée, assez similaires. Depuis la création officielle de l’asbl en 1989, nous avons défendu le site du Moeraske-Walckiers notamment contre les menaces du TGV et des promoteurs immobiliers. Au fil des ans, nous avons géré ses 14 hectares et avons appris à les faire connaître à des milliers de personnes qui ont pu les visiter.

En 1991, Didier Gosuin, le secrétaire d’état à la conservation de la nature de l’époque, signe d’ailleurs une convention entre la CEBE et la Région, désignant l’association comme « gestionnaire ».

En 1992, les étangs et marais du Moeraske se voient attribuer le statut de réserve naturelle agréée. En 2002, la propriété du Walckiers est transférée à la Région. Depuis, cette partie du site est gérée conjointement par la CEBE et l’IBGE.

Depuis 2006, Bruxelles-Environnement (IBGE – Institut Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement) introduit des permis d’urbanisme visant à aménager la partie Walckiers du Moeraske. Plaine de jeux, mouvement de terre (des milliers de m³), plantation d’espèces exotiques, rien ne sera épargné. Pied à pied, nous avons avancé nos arguments et les projets ont dû être revus. Nos points de vue nous ont valu quelques volées de bois vert comme lorsque cet échevin schaerbeekois traita d’ « intégristes » les opposants à ces projets (cf. édito EDM 109 : Vers un « intégrisme » de la plaine de jeux ?).

Courant 2013, la prescription de la Zone Verte de Haute Valeur Biologique (ZVHVB) dans le Plan Régional d’Affectation du Sol (PRAS) a été modifiée, facilitant tous les projets d’aménagement dans de telles zones (cf. édito EDM 108 : Le projet Walckiers à nouveau à l’enquête publique ! ).

Le permis d’urbanisme pour une promenade verte qui amputerait presque 10 % de la ZVHVB du Walckiers est d’ailleurs octroyé en juin 2014. Nous avons été en recours au Conseil d’Etat contre ces deux actes : la modification du PRAS (dit PRAS démographique) d’une part et ce permis d’urbanisme d’autre part.


Bretagne Vivante - CEBE - même combat ?

C’est ici que la comparaison avec ce que vit notre grande consœur bretonne prend peut-être encore plus de sens.

Fin septembre, Madame la Ministre bruxelloise de l’Environnement Céline Fremault nous signale, moyennant préavis d’un an, le renom de la convention de 1991 signée par son prédécesseur Didier Gosuin. En absence de nouvelle convention, nous ne serons donc plus le (co-)gestionnaire du site du Moeraske-Walckiers en date du 1er octobre 2015.

Vu l’absence d’un droit d’accès à la propriété régionale à cette date, les gestionnaires « CEBE » et les visiteurs seront-ils toujours couverts par nos assurances ? Il va de soi que nous ne prendrons aucun risque pour la sécurité de ceux-ci et devrons arrêter toute animation et gestion.

Au vu de ces premiers échanges, nous serions, comme Bretagne Vivante, évincés de la gestion d’un site que nous avons contribué à protéger et ce sans que notre action sur le site n’ait été désavouée !
Il est évident qu’avoir aidé à la sauvegarde et au maintien d’un site, participé à son animation et en avoir dressé les inventaires faunistiques et botaniques n’impliquent pas nécessairement un droit quelconque sur celui-ci. En effet, une association peut (malheureusement) disparaître ou son action ne plus être en adéquation avec la richesse de la Zone Verte de Haute Valeur Biologique. Mais cela n’est pas le cas ici, car rien de tout cela ne nous est reproché !

Une telle décision serait d’autant moins compréhensible alors que notre association vient d’être désignée lauréate belge du « prix paysage » pour son action à l’Hof ter Musschen (voir cf. EDM 113 : La CEBE gagne le Prix belge du paysage pour son action à l’Hof ter Musschen). La CEBE aura donc l’honneur de représenter la Belgique dans ce concours organisé par le Conseil de l’Europe !
Se faire retirer la convention de gestion/animation pour le Moeraske-Walckiers et se faire encenser pour le travail fait à l’Hof ter Musschen, le tout dans un rayon de quelques kilomètres à peine, vous avouerez qu’il y a de quoi y perdre son latin.

Hasard ? "Représailles" ?

Faut-il y voir une sorte de « représailles » suite au combat que nous menons pour protéger le Walckiers ? Ou alors s’agit-il d’un malheureux hasard de calendrier ?

Dans son courrier du 27 février dernier, Madame la Ministre rassure quelque peu et confirme, noir sur blanc, son souhait de continuer à travailler avec la CEBE dans la gestion du Moeraske. Alors, simple tempête dans un verre d’eau ? Peut-être mais il faut rester attentif.

Nous vous laisserons d’ailleurs vous forger votre propre opinion en parcourant les 2 courriers ci-contre (cf. EDM 113 : Tu ris, tu pleures… et EDM 113 : Trois lettres et un engagement de Madame la Ministre) !

L'avenir ?

Une certitude cependant ! Sans convention au 1er octobre 2015 (c’est déjà dans 6 mois !), la CEBE ne pourra plus animer et gérer le Moeraske ainsi que sa partie schaerbeekoise, le Walckiers ! A Bruxelles (comme ailleurs), un engagement réel et une collaboration équilibrée entre Région, autorités et secteur associatif sont plus que jamais nécessaires pour que les sites naturels soient protégés, gérés et suivis dans la durée.

La récupération de la gestion des sites par les seules autorités peut aussi faire courir un grand risque à nos sociétés. L’investissement du milieu associatif (dé)montre l’engagement des citoyens et autorise un certain contrôle démocratique. C’est également un moyen de faire des économies substantielles. Les heures de visite, de gestion ou d’éducation permanente prodiguées/prestées par les volontaires du monde associatif font du bien à l’ensemble de la société et reviennent beaucoup moins cher que celles d’un personnel salarié.

Plus que jamais, nous sommes Charlie… mais la CEBE est aussi « Bretagne Vivante » !

 

Printemps 2015 - Extrait de l'EDM 113
 



 

2014 - Edito de l'Echo du Marais 109 - Printemps 2014 : Vers un "intégrisme" de la plaine de jeux ?


Dans notre numéro précédent, nous vous faisions écho d’un nouveau projet sur le Walckiers. Dans les pages de l’EDM 109, nous reprenons notre analyse du projet ainsi que notre sentiment quant aux débats de la commission de concertation.

Néanmoins, certains parmi les édiles communaux schaerbeekois n’ont pu cacher leur dépit face à l’abandon du projet précédent et à cette nouvelle version dès lors plus minimaliste.

Pour rappel, le projet de 2011 prévoyait :

  • la création d’une plaine de jeux
  • l’abattage de dizaines d’arbres
  • des défrichages massifs en un court laps de temps
  • des mouvements de terre de plusieurs milliers de m³ (et le charroi pour les évacuer)
  • la plantation de 500 plants d’une espèce exotique,
  • etc.

 

Grâce à la mobilisation de riverains, de scientifiques et de tout le milieu associatif bruxellois de la défense de la nature, le projet en question a, semble-t-il, été « abandonné » (pour combien de temps ?) et remplacé par une nouvelle version, présentée à l’enquête publique en ce mois de décembre 2013.

Ce nouveau projet oublie l’idée de plaine de jeux, d’abattages et de défrichages en masse et rapides, de mouvements de terre et de plantations d’exotiques.
Voilà qui ne semble pas du goût des politiques schaerbeekois qui ont mis en place une communication dirigée (n’oublions pas les échéances électorales du mois de mai 2014).

 


Schaerbeek-Info 186

Ainsi, dans le n°186 du SCHAERBEEK-info (17/02/2014) et sur le site internet de la commune de Schaerbeek, on peut lire que

  • « En raison de la mobilisation acharnée de certains (sic), opposés à toute intervention sur le site, Bruxelles-Environnement (NDLR : l’IBGE, auteur du projet) a fini par modifier son projet. (…). Cécile Jodogne, échevine de l’urbanisme, de l’environnement, du patrimoine et de la rénovation urbaine exprime, au nom de la commune (NDLR : coalition FDF-Ecolo-CDH), les regrets de ce pas en arrière. ».


Il est important de remarquer que les personnes qui se sont exprimées lors de l’enquête publique, l’ont fait par rapport à ce qui était proposé:

  • (à savoir une plaine de jeux en zone verte de haute valeur biologique p.ex.).

 

Vous apprécierez le raccourci saisissant. Cela devient « opposés à toute intervention sur le site ». Il eut été plus correct d’écrire « opposé au projet proposé pour le site ».

 

 


La Dernière Heure - 10 / 02 / 2014

Ce tir en règle sur les personnes s’étant exprimées lors de l’enquête publique avait déjà eu un précédent dans la DH du 10/02/2014. L’échevin schaerbeekois des espaces verts Mohamed El Arnouki (CDH) y traitait les opposants au projet d’ « intégristes environnementaux qui ne lâchent pas le morceau » (sic).

Vous admirerez la haute considération dans laquelle cet échevin tient les riverains, les scientifiques et les associations qui ont fait part de leur voix durant l’enquête publique.

Ces « intégristes » n’ont pas posé de bombes, violenté des populations, réprimé des manifestations ou muselé des opposants. Non ! Ces « intégristes » ont simplement joué le jeu démocratique en intervenant selon la procédure légale. Ces personnes ont simplement fait part de leurs arguments… et nous avons la prétention de croire que certains de ces arguments étaient suffisamment fondés pour que Bruxelles-Environnement revoie son projet.

A Schaerbeek, il y a donc le risque que tout qui s’oppose démocratiquement à un projet de plaine de jeux en zone verte de haute valeur biologique (et le Walckiers est la seule zone de ce type à Schaerbeek !) soit décrété ‘intégriste environnemental’.

Mais à la veille des élections, jouer l’argument des plaines de jeux est bien plus porteur que d’essayer de défendre la biodiversité bruxelloise. Gageons que si les fleurs et les petits oiseaux pouvaient voter, le discours aurait sans doute été tout différent !

Et puis, pour ceux qui ne pensent qu’on ne peut faire rimer « biodiversité » qu’avec « plaine de jeux », qu’ils sachent qu’il y a, p.ex., moyen de faire des choses très chouettes en faisant rimer :

  • « entreprises de travail adaptée » avec « gestion des sites naturels » (cela fait de très nombreuses années que nous confions une partie des travaux de gestion des sites à Nos Pilifs et à la Serre-Outil),
  • « projet de quartier » et « potagers sans pesticides » (la CEBE met gratuitement à la disposition du projet Helmet Quartier Durable de Schaerbeek, un terrain qu’elle loue sur ses propres deniers)
  • « accès et éducation permanente à la nature » avec « visites guidées » (nos 24 visites mensuelles (12 par site) sont gratuites et ouvertes à tous).


Loin de nous l’idée de vouloir donner des leçons, mais il faut aussi avoir l’honnêteté intellectuelle de ne pas avancer l’argument d’une meilleure protection et connaissance de la biodiversité en voulant implanter des plaines de jeux dans les zones vertes de haute valeur biologique.

Il y a d’autres moyens de combiner « besoins de la population » et « protection de la biodiversité ».

 



 

2013 - décembre : 2ème enquête publique !


29 novembre 2013 - 2ème enquête publique

 

Il y a deux ans, quasi jour pour jour, vous étiez probablement intervenu dans la défense de la zone verte de haute valeur biologique du Walckiers.

Situé sur la commune de Schaerbeek, le Walckiers, c’est une zone de quatre hectares et demi de nature à l’extrémité ouest du Moeraske, à un jet de pierre de l’incinérateur régional et de la gare de formation.

Depuis plus de 20 ans, la CEBE (Commission de l’Environnement de Bruxelles et Environs) gère et anime toute la zone verte du Moeraske-Walckiers (gestion naturelle, visites guidées, études, etc). A ce titre, nous pensons connaître assez bien le site dont nous avons réalisé de nombreux inventaires biologiques dont la qualité est reconnue par les autorités régionales elles-mêmes.


Comme il y a deux ans, Bruxelles-Environnement (IBGE) revient avec un projet d’aménagement.

Soyons honnêtes, le projet a été remanié. Cela signifie aussi que la réaction de l’époque, et donc aussi la vôtre, a porté ses fruits. Le projet proposé fin 2011 n’a donc pas abouti, ce qui (dé)montre que les arguments avancés n’étaient sans doute pas dénués de bon sens.
 
Ce nouveau projet, aujourd’hui soumis à l’enquête publique, comporte différents volets :

Remplacer ou rénover les clôtures, palissades, murs et portails délimitant le parc
Réaménager les abords de l’avenue Zénobe Gramme à hauteur de l’accès de la promenade verte (trottoir, traversées piétonnes, parking pour vélos)
Aménager la promenade verte dans le parc Walckiers, à savoir un chemin cyclo-piétons en concassé de porphyre,
Placer des clôtures de part et d’autre de la promenade
Abattre 6 arbres à haute tige
Eclaircir des bosquets


La CEBE a étudié le dossier soumis à l’enquête publique et y a trouvé des points positifs et d’autres franchement négatifs.

Parmi les points positifs :

Le remplacement et la rénovation des clôtures longeant le périmètre du Walckiers – nous estimons néanmoins que la totalité des clôtures et assimilés devraient avoir une hauteur minimale de 2 mètres de haut. Selon le projet, la clôture le long du chemin de fer ne ferait qu’1,30 m environ, ce qui est insuffisant pour empêcher le franchissement.
Le réaménagement des abords de l’avenue Zénobe Gramme – sur ce point, nous ne disposons pas de l’expertise suffisante pour émettre un jugement, nous ne nous prononcerons donc pas. Nous pouvons néanmoins imaginer qu’un réaménagement de voirie peut être considéré comme globalement positif.


Parmi les points négatifs :

Un tracé invasif et beaucoup trop large (3m en dur) qui va amputer de manière irréversible 10 ares, soit 2,14% de la zone de haute valeur biologique du Walckiers.Cette nouvelle voirie est indifféremment accessible par les piétons, les cyclistes et les deux-roues à moteur, ce qui est en infraction avec l’arrêté de classement du site qui interdit les véhicules à moteur.Les clôtures qui borderaient ce chemin sont aisément franchissables. Elles ne font qu’1,20 m là où les autres clôtures du projet font 2 mètres minimum.
Aucune alternative à un passage en dehors de la zone verte de haute valeur biologique n’est proposée.

 

Les abattages d’arbres, certes limités, ne servent qu’à implanter le chemin et favoriser les travaux.

Plusieurs aspects du projet semblent peu en concordance avec la destination de la zone et entraîne une insécurité juridique au niveau de l’aménagement.


Sur cette base, nous vous demandons de vous mobiliser à nouveau afin de réagir avec discernement face à cette nouvelle menace.

Nous vous proposons :

de vous positionner favorablement pour le remplacement des clôtures bordant la zone de haute valeur biologique, moyennant un rehaussement de toutes les clôtures à une hauteur minimale de 2 mètres.
de refuser le projet de traversée tel que proposé car il n’apporte pas les garanties nécessaires en terme de conservation et de protection du site, vu la largeur du chemin, l’emprise destructrice, les abattages qu’il occasionnerait, l’absence d’une alternative extérieure et l’insécurité juridique d’un tel aménagement.


Vous trouverez via ce lien une lettre-type que vous pourrez utiliser pour communiquer cette position durant l’enquête publique.

Cette enquête se déroule du 2/12/2013 au 31/12/2013. Vous devez donc intervenir le plus rapidement possible (pour le 31/12/2013 au plus tard) en envoyant votre courrier soit par courriel, soit par courrier postal à l’une des deux adresses suivantes (voire aux deux si vous le souhaitez) :
 

Collège des Bourgmestre et Echevins de Schaerbeek
Hôtel communal - Bureau 2.04 du service de l'Urbanisme
Place Colignon
1030 Bruxelles 
urbanisme@schaerbeek.irisnet.be
 
Monsieur le Bourgmestre Bernard Clerfayt
Hôtel communal
Place Colignon
1030 Bruxelles 
bclerfayt@schaerbeek.irisnet.be


C'est une proposition. Si vous le souhaitez, vous pouvez également rédiger votre propre texte.



 

2013 - L’arrêté officialisant le « PRAS démographique » publié au « Moniteur belge »

Une nouvelle étape est franchie dans l’histoire de l’urbanisme bruxellois : l’arrêté officialisant la dernière version du PRAS « dit démographique » est publié au Moniteur belge.

Élaboré afin de rénover les plans de secteur et de mettre en œuvre la compétence régionale permettant de définir l’affectation du sol (à savoir la destination à des fins d’utilisation humaine d'un territoire donné), le PRAS (Plan Régional d’Affectation du Sol) fut voté pour la première fois le 3 mai 2001.

Presque 10 ans plus tard, l’arrêté du Gouvernement régional du 20 janvier 2011 initiait la procédure de modification partielle du plan  régional d’affectation du sol de 2001. Cette révision plus connue sous le nom de « PRAS démographique » a fait l’objet d’un numéro de notre bulletin (cf. Echo du Marais (EDM) 102 – juin 2012 – NB : tous les anciens numéros de l’EDM sont disponibles sur notre site www.cebe.be (onglet publications)).

Ce projet de modification partielle du PRAS a fait l’objet d’études (notamment de la part des administrations concernées), celles-ci ayant été compilées dans le rapport sur les incidences environnementales (ou RIE). L’ensemble a été soumis à l’enquête publique du 15 mai au 13 juillet 2012 dans toutes les communes de la Région. Sur base des réclamations et des avis, la Commission Régionale de Développement (CRD) a rendu son propre avis sur le projet le 29 octobre 2012. L’adoption du texte a été réalisée le 3 mai 2013, rappelez-vous, c’était lors du départ de M. Charles Picqué qui quittait le siège de Ministre-Président, occupé pendant 19 ans.

Après cette adoption par le parlement bruxellois, le texte a été soumis à l’avis du Conseil d’état pour finalement être publié officiellement ce 29 novembre 2013 au Moniteur.

Durant l’enquête publique, une mobilisation importante s’est fait jour (on parle de 425 courriers et de 2228 demandes spécifiques émanant des communes, des administrations, des particuliers, des associations, etc). A l’époque, nous vous avions d’ailleurs invité à intervenir vous-même dans cette enquête (cf. EDM 102 – juin 2012).

La CEBE, dans un avis circonstancié, y mentionnait son désaccord partiel ou total sur certains points, dont la modification de la prescription n°11 relative aux Zones Vertes de Haute Valeur Biologique (ZVHVB). Elle met en évidence certaines lacunes et approximations dans l’étude et notamment le fait que la modification proposée n’a pas de fondement légal et qu’elle est donc nulle et non avenue.
Deux avis, et non des moindres, seront ensuite remis dans le même sens. Il s’agit de l’avis de la Commission Régionale de Développement (CRD) (cf. EDM 104 – décembre 2012) et la section de législation du Conseil d’état !

Force est de constater que le Gouvernement Régional n’en tient que très peu compte, comme le démontre le « considérant » extrait de l’arrêté du 2 mai 2013, publié ce 29 novembre, que nous reprenons ci-dessous :

« Considérant que la section de législation du Conseil d’Etat partage l’avis de la CRD et de ceux des réclamants qui estiment que la modification de la prescription 11 ne peut pas être rattachée aux considérations qui ont justifié l’adoption de l’arrêté d’ouverture de la procédure de modification partielle du PRAS;Que toutefois la section de législation affirme que la volonté de clarifier le libellé de la disposition sans en affecter le fond sort du cadre posé par l’arrêté du 20 janvier 2011, sans expliquer plus en détails les raisons qui la conduisent à poser ce constat; Que le Gouvernement ne partage pas ce point de vue (…) ».


Le Gouvernement régional amende néanmoins quelque peu sa copie initiale. Dans l’arrêté tel que publié, la prescription n°11 relative aux ZVHVB devient :

« Ces zones sont destinées à la conservation et à la régénération du milieu naturel de haute valeur biologique en ce qu'il abrite des espèces animales et végétales rares ou qu'il présente une diversité biologique importante. Ne peuvent être autorisés que les actes et travaux nécessaires à la protection active ou passive du milieu naturel ou des espèces (texte du PRAS 2001), ainsi qu’à la réalisation du maillage vert (ajout proposé lors de l’enquête publique 2012), à la condition, dans ce dernier cas, que les actes et travaux soient compatibles avec la destination de la zone (ajout publication 29/11/2013) ».

Que penser de cette modification ?

Objectivement, la dernière proposition restreint l’impact de la modification initiale, mais a-t-on toutes les garanties de sa bonne application ? En effet, tous les dossiers de demande ne sont pas nécessairement soumis à enquête publique. Qui les vérifiera ?

Que penser lorsque le demandeur est également le responsable de l’étude des incidences comme ce fut le cas pour le dossier de l’aménagement du Walckiers où Bruxelles-Environnement – IBGE était à la fois juge et partie dans le dossier ?

A suivre…



 

Juin 2012 - Le « hasard » (ici le PRAS démographique) fait bien les choses !


 

 

Le 25 mai 2012, Madame la Ministre Huytebroeck, répondant à un de nos courriers, nous écrivait :

« En ce qui concerne le projet Walckiers, Bruxelles Environnement (IBGE), en sa qualité de maître d'ouvrage du projet, a décidé de revoir le projet suites aux remarques émises lors des enquêtes publiques. Bruxelles Environnement doit pour ce faire s'assurer le concours de plusieurs domaines d'expertise et l'étude des modifications du projet prendra quelques mois. »

Et « MIRACLE », dans le même temps, débutait l'enquête publique relative au PRAS démographique qui, dans sa prescription 11, rend POSSIBLE la création d'aires de jeux dans toutes les zones vertes de haute valeur biologique (ZVHVB) !!!

Cette mesure négative n'est hélas pas le seul point négatif de ce projet de texte notablement néfaste à la préservation d'une Nature de qualité dans la Région.

Cela étant, la CEBE, à l'instar d'autres associations du monde associatif, a réagi à cette enquête !

Découvrez le PRAS démographique :

Via notre bulletin "L'Echo des Marais 102"

Vous y trouverez plusieurs pages concernant le PRAS Démographique :
P. 3 - Vers encore moins de nature à Bruxelles !
P. 5 - Introduction au PRAS démographique
P. 6-8 - PRAS démographique - Clash démocratique : articles d'Inter-Environnement Bruxelles
P. 16-17 - Le PRAS démographique : menace potentielle sur les zones vertes de haute valeur biologique, dont le Walckiers + réaction de Mme la Ministre Huytebroeck

 

 

Vous aussi vous pouvez réagir !


Attention vos remarques, pour pouvoir être prises en compte, doivent impérativement être communiquées pour le 13 juillet 2012 au plus tard soit par recommandé, soit remises en mains propres au guichet de :

Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale
Administration de l'Aménagement du Territoire et du Logement (AATL)
Direction Etudes et Planification
Rue du Progrès 80 bte 1
1035 Bruxelles

 

 



 

8 mai 2012 - Nouvelle menace sur les zones vertes de haute valeur biologique : info ou intox ?

Des rumeurs font état d’une nouvelle menace potentielle pour les zones vertes de haute valeur biologique et celles-ci, si elles s’avèrent fondées, ressemblent fort à une mesure de rétorsion vis-à-vis du combat mené par les associations de défense de la nature, dont la CEBE, dans le cadre du projet Walckiers. Pour rappel, celui-ci consistait en de gigantesques travaux (déblais et remblais) et en des défrichages et abattages importants pour implanter la promenade verte ainsi qu’une plaine de jeux.

Cette nouvelle menace consisterait en la modification des prescriptions mêmes de la zone verte de haute valeur biologique.

Actuellement, ces prescriptions sont les suivantes : « Ces zones sont destinées à la conservation et à la régénération du milieu naturel de haute valeur biologique en ce qu'il abrite des espèces animales et végétales rares ou qu'il présente une diversité biologique importante. Ne peuvent être autorisés que les actes et travaux nécessaires à la protection active ou passive du milieu naturel ou des espèces. »

La modification proposée serait aussi que les actes et travaux nécessaires « à la réalisation du maillage vert » pourraient également y être autorisés.


Le maillage vert est défini dans le PRAS comme étant un « Principe d'aménagement écologique, social et paysager des espaces publics et privés dont l'expression se traduit dans les objectifs du P.R.D. ou ses instruments de mise en œuvre et qui vise à :

  1. créer ou améliorer une continuité entre les espaces verts par des plantations, des espaces de promenade ou tout couloir vert
  2. assurer une répartition spatiale et fonctionnelle (récréative, paysagère, écologique et pédagogique) adéquate des espaces verts tenant compte des besoins des habitants et de l'écologie urbaine
  3. établir une continuité entre des zones centrales et les zones de développement de la nature par des zones de liaison. » (in http://urbanisme.irisnet.be/ - Glossaire des principaux termes utilisés dans les prescriptions urbanistiques).


Exemple d'améngement qui deviendrait possible..
 

 

Si cette modification devait se concrétiser, elle mettrait sur un pied d’égalité la protection active ou passive du milieu naturel ou des espèces avec, p.ex., une plaine de jeux (du moins si la répartition spatiale et fonctionnelle (dans ce cas « récréative ») le justifierait).

En gros, le projet Walckiers passerait comme une lettre à la poste, au détriment de l’intérêt naturel de l’unique zone verte de haute valeur biologique de Schaerbeek.

Pire, cela mettrait en péril toutes les zones vertes de ce type dans toute la Région de Bruxelles-Capitale.

Sur simple justification de réalisation du « maillage vert », tous les aménagements seraient permis. Toujours selon ces rumeurs, cette modification passerait dans le cadre du « PRAS démographique », soutenu par l’actuel Gouvernement régional (coalition PS-Ecolo-CdH-VLD-CDNV-Groen). Ce PRAS démographique a déjà fait couler beaucoup d’encre et ne fait pas vraiment l’unanimité (voir à ce propos ce qu’en pense, p.ex., Inter-Environnement (http://www.ieb.be/PRAS-demographique-Clash)).

Espérons que ces rumeurs ne soient pas fondées et que cela soit vraiment de l’intox. Nous devrions être (malheureusement ?) rapidement fixés car ce projet de PRAS démographique devrait être mis à l’enquête publique dans un proche avenir. Peut-être aussi qu’un ministre ou un secrétaire d’état, soucieux du devenir d’une nature « un tant soit peu » sauvage, prendra ses responsabilités et empêchera qu’une telle modification passe.

A suivre comme on dit !




23 février 2012
Avis de la Commission de Concertation du 13 janvier 2012 - Position de la CEBE

La lecture des conclusions de la Commission de Concertation rend perplexe.

On y constate, de fait, trois avancées, à nos yeux intéressantes.

    Tout d’abord, il y est proposé de doubler de chaque côté le cheminement prévu par une clôture. Ceci va dans le sens de ce que l’on souhaite, puisque le chemin ainsi clôturé n’invitera plus le promeneur à abandonner celui-ci... pour aller piétiner la friche et y mettre à mal la biodiversité. Les "zones de quiétude" -pour nous "zones d’inquiétude"- disparaîtraient donc... à condition toutefois que les clôtures soient implantées près du dit chemin. A condition aussi que celles-ci, sans être du type "Guantanamo", ne soient pas trop facilement franchissables !

    Ensuite, la plantation de 500 plants indigènes est abandonnée... mais cela ne veut cependant pas dire que les travaux de terrassement et d’abattage qui généreront des dégâts importants, nécessitant notamment des replantations, soient pour autant, eux aussi, abandonnés.

    Enfin, la volonté est exprimée, dans les travaux de rénovation de la mare, de ne plus déplacer les limites de celle-ci –dans le projet d’origine, c’était le cas ! - et d’utiliser moins de gabions –élément artificialisant s'il en est !- à cet effet.


Le projet controversé


Deux décisions, nous paraissent par contre contradictoires.

    En ce qui concerne le reprofilage de la grande prairie, voulue pour "retrouver le relief historique des lieux (???)", il est prévu de demander au demandeur du projet, l’IBGE, de démontrer que cet aménagement sera à long terme favorable à la faune et flore locales, mais ce sans préciser les modalités de cette démonstration, ni si celle-ci pourrait être discutée par d’autres intervenants.

Ceci nous paraitrait cependant bien nécessaire quand on pense que dans ce projet, l’IBGE est aussi l’auteur de l' "Etude d’incidences" qui conclut, notamment, sans sourciller, que les travaux, dont le passage de 2000 camions dans la friche, n’auront aucun impact dommageable sur celle-ci... ! Mais où les choses se corsent, c’est qu’en demandant ceci, la Commission de Concertation insiste aussi sur la nécessité de respecter les conditions émises par la Commission Royale des Monuments et Sites (CRMS)... qui prône le reprofilage de la dite zone !

    Autre contradiction, dans le corps de l'avis de la Commission de Concertation, celle-ci reconnaît que la plaine de jeux est incompatible avec le PRAS, alors que dans la conclusion elle appelle de ses vœux... la réalisation d’une aire de jeu qui respecterait les prescrits légaux ! Comprenne qui pourra et ce ne sont pas les variations du phrasé "plaine" ou "aire" qui peuvent expliquer cela.

Quant au reste de l’avis, il est loin de rencontrer nos préoccupations. La largeur du chemin, son implantation, la non prise en considération d’un chemin alternatif qui ne traverserait pas le site, la rénovation des grottes, l’ampleur des travaux de terrassement et le charroi que cela générera dans la zone des friches, la plaine de jeux, le coût exorbitant de ces aménagements, ...

La Commission de Concertation n’a pas non plus répondu à la question essentielle posée par ce projet, à savoir : ces aménagements sont-ils compatibles avec le statut (zone verte à haute valeur biologique) conférés aux lieux par le PRAS ?

La suite, alors... ? Il nous faut attendre, l’avis du fonctionnaire délégué et le permis qui sera octroyé. Alors et alors seulement, on saura vraiment ce que la Région veut pour le Walckiers...

Nous ne manquerons pas de vous tenir informé des suites de ce dossier pour nous essentiel...



 

Septembre 2011 - Le Walckiers à Schaerbeek gravement menacé
par un projet soutenu par le cabinet de la Ministre ECOLO de l'Environnement !

  • La promenade verte, OUI !
    Défigurer et appauvrir un site exceptionnel de haute valeur biologique, NON !
    Contournons le Walckiers !
    Une des zones les plus riches
    en biodiversité  de Bruxelles !
    1 / 4 de la flore belge y est représenté !
    (220 espèces végétales répertoriées !)
    113 arbres et bosquets abattus massivement, sans phasage, dont 90 % pour dégager la vue !
    Des aires de jeux dans une zone classée et de Haute Valeur Biologique au PRAS !
    Le 1/3 du site le plus fragile (fleurs, plantes fragiles, ...) livré au piétinement.

    L'éco-système "friches-partie boisée" complètement perturbé !
    Un chemin en dur amenant toutes les nuisances sonores qui feront fuir les espèces craintives.
    Destruction massive des zones abritant les lérots (voir le projet en cours depuis 2007)
    Traversée d'ouest en est du site, aller-retour, par plus de 1000 camions de 10 tonnes de charge (17 tonnes de poids total) qui vont évacuer de la terre et apporter des pierres.
    Un budget de 2,300 millions d'euros !
  • Animation
     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci de découvrir le projet et les propositions de la CEBE :

 

Dossier de presse : tout le projet  ( pdf - 4,1 Mb ) ( pdf haute définition - 22,5 Mb )
Réponse de la CEBE au dossier technique de l'IBGE ( pdf - 5,3 Mb )
Alternative CEBE au projet actuel ( pdf - 1,3 Mb)
Le budget de ce projet (2.300.000 EUR !) pourrait être consacré :
à doter le site d'une vraie clôture (demandée en vain depuis des années par la CEBE)
à rémunérer des guides et ainsi augmenter le nombre de visites (assurées depuis toujours par des bénévoles)
à placer des panneaux didactiques régulièrement entretenus (ceux de la CEBE étant taggés systématiquement)
à donner un vrai statut de réserve naturelle (promis officiellement par les autorités avant 2000, jamais entériné par la Ministre de l'Environnement)
à développer de vraies solutions d'éducation à l'environnement : observer et découvrir sans détruire
à contourner le site par le nord, le long du chemin de fer

 

Communiqué de presse FR ( pdf - 500 Kb)
Persmededeling NL ( pdf - 500 Kb)
Revue Echo des Marais 99 - Spécial Walckiers ( pdf - 7 mb)
Revue Echo des Marais 100 ( pdf - 3 mb)
Page 3, parag 1 - Projet retiré et .. représenté
Page 5 - Réflexions CEBE sur le projet Walckiers
Page 8 - 18 : la biodivesité du Walckiers en détail
Page 24 : Walckiers - état de la question
Page 26-27 : Le point - analyse détaillée du dossier
Page 28 -31: projet alternatif
Revue Echo des Marais 101 ( pdf - 3 mb)
Page 3 - 4 : éditorial
Page 15-16 : résultat d'une concertation
 
Revue Echo des Marais 102 ( pdf - 3 mb)
Page 3 - Pras Démographique - première réaction de la CEBE
Page 6-8 - Articles IEB, antérieurs à l'Enquête Publique, mais qui illustrent les premières craintes et critiques du monde associatif
Page 16-17 - Réaction de Mme La Ministre Huytebroeck
Enquête publique - Plan entier ( pdf - 8,6 mb)
Enquête publique - Plan en 4 A3 ( pdf - 4 mb)
Enquête publique - Légende plan ( pdf - 270 kb )
Enquête publique - Etude d'incidence ( pdf - 1,5 mb )
Enquête publique - Demande de permis 1 ( pdf - 4,7 Mb )
Enquête publique - Demande de permis 2 ( pdf - 5,9 Mb )
Enquête publique - Demande de permis 3 ( pdf - 5,4 Mb )
Enquête publique - Demande de permis 4 ( pdf - 5,4 Mb )
Enquête publique - Demande de permis 5 ( pdf - 1,1 Mb )
Enquête publique - Demande de permis abattage ( pdf - 1,4 Mb )
Le plan de gestion du Moeraske-Walckiers ( pdf - 2,7 mb )
L'arrêté de classement du Moeraske Walckiers en 1995 ( Texte FR-NL - pdf - 1,3 mb) ( Carte - pdf - 1,3 mb )
Impressionnant : un premier inventaire de la perte des espaces verts à Bruxelles ( Dossier-cartes - pdf - 11 mb )

 

L'impact du projet

 


 


 

 

Les zones encadrées en orange sont les zones destinées à l'abattage et au défrichage, dont une énorme perspective abattue, sans phasage, principalement pour dégager la vue entre l'école de la Sainte-Famille et le chemin.
En pointillé vert : le chemin en dur
En pointillé rouge : la clôture, franchissable.
Toute la zone au-dessus des pointillés rouge est en libre circulation, livrée au piétinement, aux chiens et aux jeux..
En rose, zone à abattre pour la plaine de jeux

Le métré de plantation de la zone des aires de jeux, prévoit la mise en place de 520 plants de Lonicera nitida (Chèvrefeuille arbustif) pour les abords de la zone d'accueil. Cette espèce est originaire de Chine ! Bruxelles-Environnement (IBGE) propose donc, en zone verte de haute valeur biologique, de détruire des espèces indigènes et de les remplacer par une espèce provenant d'un autre continent.
 
En bleu, les zones qui seront creusées.

Le métré prévoit les déblais, le tamisage et le transport de plus de 8.000 tonnes de terres et l'apport de 1.800 tonnes de pierres pour gabions. Soit, au total, le passage d'environ 1000 camions de 10 t de charge (17 t de poids total); et, bien sûr, autant de passages à vide..

De plus, le travail des engins de chantier sur le site est impossible à chiffrer. Outre le coût de l'opération, faune et flore ne résisteront pas à pareil dérangement, sans parler de l'impact sur le sol qui sera compacté par des tonnes de pression (un sol compacté est un sol mort) ! Il ne restera rien de cette partie du site après travaux. Et aucune étude n'est réalisée dans le dossier.

 

La photo ci-dessous illustre les dégâts effectués par le passage d'UN tracteur (poids +- 1 tonne) de l'IBGE.
Les ornières creusées et tassées deviennent imperméables à l'eau et sont irrémédiablement perdues....

Copyright © 2012 CEBE-MOB


 

Le lérot au Walckiers ! Bientôt un souvenir ?

 

Comme chaque année depuis 5 ans, la CEBE fait l'inventaire des lérots présents dans les nichoirs à oiseaux.

Cette année le professeur Libois qui étudie ce mammifère et ses parasites s'est joint à l'inventaire pour récolter information et puces.

Chaque lérot capturé a été immédiatement relâché sur place. D'année en année on trouve de plus en plus de lérots, quinze en ce mois de mars 2011 dont cinq ensemble dans le même nichoir ! Cette espèce est rare et menacée à Bruxelles.

 

Pourtant nous sommes à Schaerbeek, une commune pas très loin du centre de Bruxelles sur le site naturel du Walckiers !

 


 

Un lérot encore à moitié en hibernation se laisse manipuler par une assistante du professeur Libois qui les étudie et qui étudie aussi leurs parasites.

 

 


 

 

 

 

 

Ils nous soutiennent et ont écrit en s'opposant au sujet :

 

ARNA - Art et Nature
ASEPRE (Association pour la sauvegarde de l'environnement et la promotion du réseau écologique)
CCN Vogelzang CBN (Vallée du Vogezangbeek/Vogelzangbeekvallei Anderlecht)
CEBO (Commission de l'environnement de Bruxelles ouest)
Cercle de Mycologie de Bruxelles
CODA (Comité de défense de l'Altitude Cent)
COWB (Commission ornithologique de Watermael-Boitsfort)
CPN - Connaissance et protection de la nature du Brabant
Entente Nationale pour la protection de la Nature
NATAGORA - Régionale de Bruxelles
NATUURPUNT Brussel
SBM - Société Belge de Malacologie
Woluwe-Inter-Quartiers
Jacqueline SAINTENOY-SIMON, présidente de l'Association pour l'Etude de la Floristique
André SOTIAUX, bryologue, collaborateur scientifique au Jardin Botanique National et à l'Institut Botanique de l'Université de Liège
Damien HUBAUT, coordonateur de la formation de guides Nature de Bruxelles, chargé de mission aux Cercles des Naturalistes de Belgique
Professeur Roland LIBOIS, biologiste, chargé de cours à l'Université de Liège / Unité de Recherches Zoogéographiques / Institut de Botanique
Christian FONTAINE, botaniste, lichénologue aux Cercles des Naturalistes de Belgique
Dr Astrid de HONTHEIM, Collaboratrice Scientifique Université Libre de Bruxelles, chargée de cours Université de Mons, Université d'Ottawa et HELB
Didier RABOSEE, ornithologue, coordinateur de l'Atlas des oiseaux nicheurs de la Région bruxelloise pour les années 1989-1991
Sabyne LIPPENS, Guide Nature des Cercles Naturalistes de Belgique, membre de la CCN Vogelzang CBN, membre du Cercle Mycologique de Bruxelles
BRUXELLES-NATURE, en tant que représentant en front commun de :
Amicale Européenne de Floristique (AEF)
Apis Bruoc Sella asbl
Assoc. Comités Quartier Ucclois -ACQU
Association Protection et Avenir d'Avijl
ASEPRE (Association pour la sauvegarde de l'environnement et la promotion du réseau écologique)
AVES - Société ornithologique
Brusselse Raad voor het Leefmilieu (BRAL)
CCN Vogelzang CBN (Vallée du Vogezangbeek/Vogelzangbeekvallei Anderlecht)
CEBO (Commission de l'environnement de Bruxelles ouest)
COWB (Commission ornithologique de Watermael-Boitsfort)
Défense environnement Bruxelles - Verdediging milieu Brussel
Entente nationale pour la protection de la nature (Fédération d'associations de protection de la nature)
Green Belgium
Guides nature du Brabant (section des Cercles des Naturalistes de Belgique (formation des guides nature)
Inter-Environnement Bruxelles (IEB) (Fédération d'associations et de comités de quartiers)
Ligue Amis de la Forêt de Soignes
Ligue des Amis du Kauwberg (Uccle)
Ligue Royale Belge de Protection des Oiseaux www.protectiondesoiseaux.be
Natagora
Régionale Natagora Bruxelles www.natagora.be/bruxelles
Les Naturalistes Belges
Natuurpunt Brussel
P.A.N.-Pesticide Action Network Belgium
Plateau Engeland - Comité Engeland/Puits
Probio Brabant - Assoc. professeurs de Bio
La Promenade Verte de N-O-Heembeek
Société de photographie de sciences naturelles (SPSN)
Studiegroep fotografie samen met natuurwetenschappen
SOS KAUWBERG - VG www.kauwberg.be
Tournesol - Zonnebloem
WWF

 


 

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Quelques espèces du Walckiers !

 

 

Admirez...


 

Le photographe Jean-Pierre Leclercq n'est pas resté insensible au charme de ce lieu unique !

Animation

Copyright (c) 2011 - Jean-Pierre Leclercq - Si vous souhaitez voir ces photos en plus grand...